Agnès Domergue
alto
De nationalité française et née en Corée en 1976, Agnès Domergue est diplômée du CNSM de Paris : elle obtient son diplôme de formation supérieur (DFS) d'alto en 2003, son prix de musique de chambre (formation du quatuor à cordes) en 2005, et son C.A d'alto en 2007. Depuis la rentrée 2007-2008, elle a rejoint le quatuor Antarès et elle enseigne l’alto et la musique de chambre au conservatoire du Val Maubuée en région parisienne.
C'est à 12 ans qu'Agnès Domergue découvre l'alto. Très vite, elle entre au CNR de Toulouse, dans la classe de Marc Carles, et obtient sa médaille d'or en 1996. Entre temps, Agnès joue avec l'Orchestre National du Capitole, sous la direction de M. Plasson, ainsi qu'avec l'Orchestre de chambre de Toulouse. Aussi, elle a la chance de travailler auprès de Domingo Mujica, alto solo du Capitole, Serge Collot, Christos Michalakakos et Tasso Adamopoulos.
C’est en 1996 qu’elle entre au CNR de Boulogne-Billancourt, chez Michel Michalakakos. En 1998, elle obtient un premier prix à l'unanimité, en alto, et le premier prix de musique de chambre en 1999 (sonate et quatuor).
Dans la même année Agnès entre au CNSM de Paris, chez Gérard Caussé, avec qui elle travaille pendant un an. Elle rejoint la classe de Sabine Toutain, alto solo de l'orchestre National, l'année suivante.
De 2002 à 2005, Agnès est membre et fondatrice du quatuor Antigone. Elle travaille avec C. Ivaldi, A. Flammer, C. Desert et D. Ligeti. Ainsi, elle se produit alors dans divers festivals de province, et dans des salles prestigieuses de Paris telles que le théâtre Chaillot, ou le théâtre Mogador avec son quatuor. Elle est également régulièrement invitée à jouer des programmes symphoniques avec l’Opéra National de Paris, l’Orchestre National de France.
Pendant sa formation au C.A, Agnès Domergue a la chance de rencontrer Bernard Fournier, auteur de l’Histoire du quatuor à cordes, et Miguel Da Silva, altiste du Quatuor Ysaye, qui l’aident tout deux dans l’écriture de son mémoire intitulé L’alto dans le quatuor à cordes ou L’émancipation de l’alto dans l’écriture du quatuor.